Considérez la dureté des parquets
En fonction de leur nature, les bois peuvent être tendres ou durs. Pour vous guider à ce niveau, il existe un classement de la dureté qui va de A à D. Cela dit, les bois les plus tendres tels que l’épicéa, le pin et l’aulne, sont classés dans la catégorie A. La catégorie B est réservée aux mi-durs comme le teck, le noyer et le merisier. Vous trouverez dans la catégorie C les bois durs parmi lesquels l’orme, le chêne ou l’érable. Quant à la catégorie D, elle est réservée aux bois les plus durs, dont le wengé et le merbau. À partir de cette classification, vous serez situé lors du choix du bois le mieux adapté à votre pièce. Sachez qu’il est mieux d’opter pour les bois tendres en ce qui concerne les pièces à faibles passages et installer les plus durs là où le trafic est dense.
Mesure de la résistance à l’usure par la norme UPEC
Tous les revêtements de sol n’ont pas les mêmes qualités en matière de résistance. Une norme UPEC (Usure, Poinçonnement, Eau, produits Chimiques) a été mise en place afin de découvrir les parquets massifs qui sont les plus durables. Cette norme permet d’établir un classement catégorisant les parquets selon les réalités d’usage. Vous pouvez voir un « S » à côté des chiffres ce qui évoque une protection renforcée à un niveau donné.
Une réglementation acoustique à ne pas perdre de vue
La Commission européenne a fixé une norme pour faire face aux gênes éventuelles causées par les bruits de pas et les chutes sur les parquets. Ainsi depuis 2000, il est toléré un bruit optimal fixé à 58 dB. Lorsque cette limite est dépassée, on est en plein dans les nuisances sonores. Cette norme intervient pour préserver le bien-être de tous. Toutefois, il faut envisager la pose d’une sous couche isolante sous le parquet pour respecter cette réglementation, ce qui peut augmenter le coût des travaux.
