La mosaïculture permet de réaliser des parterres composés de motifs en feuillages aux multiples coloris juxtaposés. Ce type de décoration est d’origine germanique et flamande et on la découvre en France vers 1870. A cette époque, elle connaît une certaine vogue dans les jardins de maisons « bourgeoises ». Aujourd’hui, dans les villes et même dans les villages, les services des espaces verts y ont recours en utilisant des canevas simples ou compliqués (horloges, blasons, etc.).
La liberté laissée à l’imagination, la réussite de compositions à partir de lignes et de courbes géométriques peuvent aussi séduire le jardinier amateur.
Chaque élément du dessin est traité avec des plantes différentes, l’endroit doit être bien exposé et dégagé. Une légère pente permet de donner du relief à la composition. Adopter une forme carrée ou rectangulaire plutôt qu’un tracé rond, ovale ou un croissant qui est plus difficile à établir. Respecter l’échelle du jardin pour que la mosaïque s’y intègre bien sans écraser les autres éléments.
La veille ou le matin même de la plantation, niveler le sol et rechercher le centre du dessin. Tracer deux axes perpendiculaires passant par ce centre, ils divisent la mosaïque (comme sur le plan à l’échelle) en quatre quarts, la portion du dessin qui s’inscrit dans chaque quart est identique à celles des trois autres quarts (1 cm sur le dessin correspond à 1 m sur le terrain). A cette seule condition, une évaluation approximative du nombre de plantes nécessaires à la réalisation de la mosaïque est possible.
Les deux axes passant par le centre sont aussi les axes de symétrie de la mosaïque, ils guident le dessin tracé à main levée sur le sol. Reporter sur le terrain certaines mesures de longueur et de largeur à l’aide de petits piquets rapprochés, dun compas, dun cordeau et d’un mètre à ruban.
Laisser une réponse