Comme les plantes à feuillage précieux, les plantes à fleurs permettent de réaliser des compositions colorées du plus bel effet. C’est en 1867, à l’Exposition universelle de Paris, que la « julienne florale » fit son apparition. Ces « tapis-parterres » sont aujourd’hui appelés « corbeilles-parterres », « parcs-parterres », mosaïques autant de noms qui désignent en fait toute décoration fleurie de jardin.
Il faut des plantes très florifères, robustes et vigoureuses. Elles doivent aussi être de végétation régulière et assurée pour éviter les lacunes, il faut enfin que leur floraison soit simultanée afin d’obtenir un effet d’ensemble, de créer des oppositions, au premier abord, ces conditions paraissent difficiles à réunir. Pourtant, le choix des espèces pour parvenir à ce résultat est assez aisé.
Tenir compte de l’emplacement : soleil, mi-ombre et de la nature du sol : acide, calcaire. Regrouper les plantes en fonction de leur taille et de la couleur des fleurs.
On compte trois couleurs simples : le rouge, le jaune et le bleu. Leur mélange donne des couleurs composées : l’orange (rouge + jaune), le vert (bleu + jaune), le violet (bleu + rouge).
La couleur complémentaire est celle qui, ajoutée à deux couleurs combinées, reforme chacune des trois couleurs de base, par exemple, le vert est complémentaire du rouge, l’orange du bleu et le violet du jaune. Les innombrables combinaisons de ces couleurs et de leurs nuances créent des effets aussi agréables que disgracieux selon qu’elles se complètent ou se repoussent.
Le voisinage du blanc avive tous les coloris, interposé entre des lignes colorées, il harmonise des tons qui, sans lui, seraient discordants.
Au contraire, le noir affaiblit toutes les nuances. Le remplacer par du rouge sombre ou du violet foncé.
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