Opérer au coup par coup pour les espèces à souches vigoureuses et procéder sans attendre les plantes âgées à racines nombreuses et enchevêtrées qui tiennent fortement au sol, le travail de division est plus pénible. Dans les sols secs, la végétation des astilbes, tradescantias, Chrysanthemum serotinum, monardas, physostegias, rudbeckias, heleniums diminue après quelques années donc il faut leur redonner de la vigueur en les rajeunissant tous les deux ou trois ans.
Dans les sols plus frais et plus profonds, ces mêmes plantes prospèrent pendant quatre ou cinq ans. L’exécution de ces tâches est une excellente occasion pour remanier une plate-bande, réparer des erreurs d’association (hauteur et couleur), remodeler les massifs et remettre aussitôt les éclats en terre, en place ou en pépinière.
En région parisienne, la division des touffes peut être entreprise dès la mi-septembre qui permet de rajeunir toutes les plantes vivaces à floraison estivale : astilbes, hémérocalles, géraniums et heleniums, érigérons. Passé la floraison, de nouvelles pousses apparaissent qui sont bien visibles. Cette plantation précoce favorise une reprise avant l’arrivée du froid, les plantes les plus vigoureuses démarrent au printemps suivant et portent une floraison abondante en été.
Attendre le printemps pour fractionner Aconitum x arendsii, asters d’automne, scabieuses, soleils. Replantées à cette époque, ces plantes profitent de la belle saison pour reconstituer leurs forces. Les espèces fleurissant au printemps comme les primevères des jardins et les iris, elles se multiplient en principe après la floraison et le travail s’effectue cependant souvent en automne. Pour éviter de compromettre la floraison, il faut prélever des parties de souches munies de plusieurs pousses vigoureuses et procéder de même pour dicentras (curs de Marie), doronicums et trolles.
Dans les régions à sol lourd et froid et à climat humide, il est capital de diviser les souches au printemps. Une plantation d’automne est souvent suivie d’échec de même dans les régions à hivers précoces, la réussite est plus sûre au départ de la végétation et certaines plantes de rusticité moyenne comme les kniphofias, commelinas, stokesias, marguerites d’automne, phygelius et également phytolaccas sont sensibles au froid humide. Ainsi, il faut les multiplier au printemps et attendre que les touffes aient bien démarré avant de les sortir de terre.
Perrée
4 octobre 2012 à 5 h 00 min
il est dangereux de conseiller de multipiler les Phytolacca qui sont , en particulier Decandra ou Americana , des plantes classées comme invasives , destructrices de la biodiversité et de plus très toxiques . merci de vous renseigner avant de donner des conseils qui seront hélas inévitablement suivis .