Le menuisier travaille un matériau qui a une longue histoire depuis le forestier jusqu’au scieur. À défaut de pouvoir débiter et dégauchir de grosses pièces brutes, vous travaillez à partir de bois débités et partiellement corroyés. La norme définit quatre grandes catégories de bois : très dur, dur, demi-dur et tendre. De plus, l’origine du matériau doit être mentionnée car elle influe sur ses qualités. Dans cet article, nous vous montrons quelques essences et dérivées du bois.
Les essences indigènes sont :
Le séchage artificiel du bois d’oeuvre courant est parfois incomplet : les pièces qu’on y débite peuvent alors « travailler » et anéantir la qualité de l’ouvrage. Pour vérifier l’état de sécheresse du bois, déposez un peu de teinture d’iode sur le bois en bout: si la tache vire au bleu, cette réaction avec l’amidon dénote un séchage imparfait.
Les composites du bois éliminent certains problèmes du bois plein et simplifient le corroyage et l’assemblage. Le contreplaqué multiplis constitué de feuilles de bois déroulé et collées avec croisement du fil. Il se scie, se perce et se cloue aisément (son rabotage est plus aléatoire) et permet des réalisations très élaborées spécialement avec les panneaux préfinis.
Le latté : Variante du contreplaqué, le latté se présente en panneaux constitués de lattes et de blocs de bois pris entre deux feuilles de bois déroulé.
Le panneau de particules : Il est constitué de particules de bois agglomérées à chaud et sous forte pression. Les possibilités d’usinage de ce matériau sont très limitées et leur assemblage nécessite des techniques spécifiques.
Les panneaux de fibres : Ils sont obtenus par pressage à chaud de fibres de bois. Selon la pression exercée, on obtient des panneaux plus au moins durs et plus au moins denses : les panneaux de fibres mous sont utilisés pour l’isolation phonique et certains doublages alors que les panneaux de moyenne densité (MDF) concurrencent l’aggloméré.