Un scellement consiste à fixer une pièce dans la maçonnerie. Le plâtre et le mortier sont les deux principaux matériaux de liaison utilisés pour ce genre d’opération. Le plâtre est un excellent matériau de scellement mais sa résistance à la charge est limitée. Il pénètre facilement dans tous les interstices de la maçonnerie mais il tient mal les chevilles. Ainsi, il est toujours préférable de sceller un tasseau ou un taquet (petit bloc) de bois dans lesquels la fixation elle-même sera effectuée.
Sceller au plâtre:
- Creusez un trou assez grand dans le support pour y loger facilement le morceau de bois qui doit affleurer la surface du mur (prévoir plusieurs centimètres de jeu tout autour du morceau de bois).
- Mouillez abondamment la maçonnerie après avoir dépoussiéré le trou (le but étant que la maçonnerie ne « boit » pas immédiatement du l’eau).
- Plâtrez le fond du trou en le projetant à la truelle et en bourrant éventuellement avec une langue-de-chat. Hérissez le bloc de bois de clous pour permettre l’accrochage du plâtre.
- Mettez en place le bloc.
- Garnissez de plâtre autour du bloc de bois en bourrant bien à la truelle.
- Lissez à la truelle.
Sceller au mortier:
Le mortier de ciment se prête parfaitement aux scellements directs (sans interposition d’un taquet) de toute nature et possède de surcroît une exceptionnelle résistance aux efforts mécaniques. C’est donc le matériau idéal pour le scellement des pattes et autres dispositifs d’accrochage. La technique de travail n’est pas fondamentalement différent avec le plâtre.
N’oubliez pas de mouiller abondamment la maçonnerie pour que celle-ci ne boit pas l’eau de gâchage.
Utilisez de préférence du ciment Prompt dont la prise est très rapide : 2 à 3 min en pâte pure et 4 à 5 min en mortier.