Etude de l’isolation thermique

Une isolation parfaite provient d’un budget économique permettant d’employer des techniques plus simples mais assurant des résultats permanents.

Résistances thermiques:

L’importance de chaleur libérée par la voie d’un mur varie en fonction de son coefficient de transmission surfacique K qui présente la quantité de chaleur traversant 1 m² d’un mur exposé à une différence de température de 10° entre ses cotés. La résistance thermique d’un mur, égale à 1/K, est l’ensemble des résistances thermiques de ses deux cotés et des matériaux dont il est construit.

La résistance (R) superficielle d’un mur varie suivant la zone avec laquelle elle est en contact.

La résistance thermique d’une paroi est définie en fonction des matériaux qui la composent. Les matériaux pleins manufacturés portent une vignette qui montre surtout leur résistance thermique. Pour les matériaux creux, le CSTB annonce couramment les résistances thermiques.

Pertes de chaleur:

Il faut isoler en premier lieu tous les éléments qui engendrent les déperditions les plus graves dans l’ordre de gravité.

Les fenêtres, les murs en contact avec l’extérieur et les murs en contact avec un endroit non chauffé.

Les fenêtres sont caractérisées par leur coefficient K moyen du jour et nuit. Les fabricants de vitrages et portes-fenêtres mentionnent souvent la valeur de ce coefficient qui change en fonction du matériau des huisseries en PVC, en métal ou en bois et de la nature de fenêtre elle même qu’elle soit simple ou double. De plus, on doit prendre en considération la nature de la fermeture (si elle est complète ou partielle) :

  • sans fermeture si l’ouverture est démunie de volets ;
  • fermeture à grande perméabilité quand les volets sont équipés des ajoures ;
  • fermeture moyenne pour une fenêtre qui contient un volet plein ou roulant qui garantit la tenue d’une lame d’aire fixe.

Les murs en contact avec l’extérieur représentent des pertes de température qui est présentée en W/°C par la formule: d =K x S :

  • S étant la surface intérieure,
  • K = 1/R surface + R matériaux.

Pourtant, cette relation n’est pas réalisable aux sols sur terre plein.

Les murs en contact avec un endroit non chauffé font contribuer un coefficient « r » dans la formule d = K x r x S qui varie selon la valeur du « K » du mur en contact avec l’endroit et du degré d’aération dans ce local.

Dans la même rubrique

3 Commentaires sur “Etude de l’isolation thermique”

  1. Procédés et matériaux de l’isolation thermique et phonique

    […] peut considérer l’isolation thermique comme un investissement qui peut s’amortir dans une courte période en faisant des économies sur […]

  2. Isolation des ouvertures et fenêtres

    […] ouvertures sont des points d’interrogation de tout bâtiment quand il s’agit de l’isolation thermique. L’investissement dans un équipement qui empêche ces pertes peut être couteux mais cela vaut […]

  3. Pose d’un survitrage ouvrant

    […] existante ou entièrement la surface vitrée en installant une grande vitre. Pour garantir une isolation thermique et acoustique, placez un survitrage ayant une épaisseur plus grande que les vitres existantes. […]

Ajouter un commentaire