Mélange plus complexe qu’un simple mortier, le béton doit absolument être mis en œuvre sous forme d’une pâte bien homogène, présentant une plasticité adéquate. Des granulats restés longtemps en plein air et marqués de traces verdâtres dénotent une prolifération d’algues, qu’on détruit en ajoutant de l’eau de Javel dans l’eau de lavage (rincer ensuite à l’eau claire), afin de détruire les débris végétaux et les germes qui compromettraient le durcissement du béton.
Qualité des agrégats:
Le sable et le gravier, qui forment le squelette des bétons, sont collés entre eux par le ciment.
La nature des agrégats est donc importante, les sables et les graviers de rivière ont des grains de forme arrondie ce qui améliore le collage du ciment et réduit ainsi les vides dans la masse du béton.
Les impuretés et salissures, notamment le limon argileux, détériorent la qualité de ce « collage ». Il est donc recommandé de bien laver les agrégats employés pour gâcher un béton.
Dosage des composants:
Le dosage des éléments d’un béton dépend de l’usage du produit fini.
La proportion d’eau se situe dans la fourchette : 140 à 200 1/m3 mais dépend du degré d’humidité du sable. Il est donc recommandé d’effectuer une mesure du foisonnement pour corriger le dosage.
La plasticité du béton, qui dépend directement de la proportion d’eau, se détermine par le test du cône d’Abrams :
- remplissez de béton frais un seau en plastique et retournez-le sur une surface plane pour faire un « pâté »;
- après 5 minutes, mesurez l’effondrement de ce « pâté ».
Pingback: Production de ciment et pollution atmosphérique
Pingback: Construction et aménagement du patio