L’aspect caché d’un siège est la clef de son confort sans oublier la valeur remarquable qu’il soit octroyer à l’habit ainsi que ce qui est dissimulé derrière l’habit lui-même. A partir de ce constat, il faut lire l’étiquette qui évoque la composition d’un siège tapissé avant de l’acheter et qui peut indiquer aussi le mode d’entretien.
Procédés d’assemblage:
Pour que vous soyez capables de déterminer si la face cachée de votre futur siège est à la hauteur de sa face visible, voici quelques indices de la façon dont est fabriqué un meuble tapissé suivant les deux sortes de sièges tapissés :
- Les sièges complètement recouverts de tissu ou de cuir dont la structure est non apparente sauf le bas des pieds comme les canapés, causeuses, fauteuils ou tabourets.
- Les sièges à structure en partie apparente, chaises d’appoint, méridiennes et tabourets dont l’assise seule est recouverte.
La première des choses à constater est la carcasse vu que tout siège de qualité doit être en chêne, teck, noyer ou autre bois dur et sec et pas en bois tendre comme le pin de plus il faut qu’il soit droit et non gauchi. Les pièces sont à assemblées par des chevilles collées et vissées. Par la suite, on traite les sangles en utilisant un tissu de base qui va maintenir les autres épaisseurs et celles bonnes sont en jute, lin ou bien en tissu synthétique et entrelacées puis clouées sur le fond de l’ossature.
Dans les meubles de qualité, on trouve des ressorts assez rapprochés, dans le but de procurer une assise plus confortable, en évitant à ce qu’ils soient en contact et maintenus par des ficelles solides dont le nombre total doit être de 8 pour une assise d’un fauteuil. Les ressorts des meubles de moindre qualité sont plus rigides et moins coûteux parce qu’ils n’ont pas besoin d’être attachés à la main; les ressorts peuvent également être supprimés comme dans le cas de rembourrages en mousse.
Au-dessus des ressorts se trouve un canevas ou une toile épaisse de jute, fermement cousue en place, sur laquelle reposera le garnissage. Ce garnissage peut être en mousse de polyuréthane, polyester, crin cardé, mousse de latex, plumes ou duvet selon la qualité du meuble. La plume d’oie est le garnissage le plus coûteux mais un mélange populaire est le sandwich de plumes d’oie enfermant une couche de mousse qui empêche la plume de trop s’écraser et lui donne une certaine fermeté.
Dans les plus belles qualités, une dernière couche de molleton synthétique ou de feutre est glissée juste en dessous du revêtement en tissu. Il arrive même parfois que ce molleton soit recouvert de mousseline pour réduire la tension sur le revêtement extérieur. Après avoir été tendu sur le siège, le revêtement extérieur est souvent bordé d’une ganse assortie ou contrastante pour mieux souligner et définir ses formes.
[…] ouverture en une fenêtre ayant assez de séduction et aussi de hauteur, il s’agit de la construction d’une chaise au dessous de la fenêtre. Cette opération se fait en fixant une baguette en bois au périmètre […]